(Ante Scriptum : le style se veut froid, c’est pour ça que les catégories en dehors de l’histoire sont succinctes. J’espére que vous apprécierez tout de même la lecture ^^ O________O Le psy est pris… le psy est pris… *suicide powâ* Euh les gens, il pourrait y avoir deux psys ? Sinon, bah… je serai… autre chose XD Infirmier, médecin ou prof, probablement xD)
Nom : Yurakaï
Prénom : Vaëm (oui le père Ellan s’est pas foulé pour trouver les noms, je vous l’accorde…)
Surnom : Aucun. Du moins pas un qu’il reconnaisse volontiers, certains néanmoins le qualifient de « génie », donc c’est sans doute un de ses surnoms.
Âge et/ou date de naissance : Il a vingt ans et est né le vingt-deux décembre, soit le jour du solstice d’hiver son année de naissance.
Niveau scolaire/profession : Il a outrepassé la scolarité. Étant un véritable génie, s’il veut obtenir quelque chose qui ait une part essentiellement théorique, il l’obtiendra. Pour ce qui est pratique, disons que les choses du genre médecine, et tout cela, nécessite plus de temps à l’apprentissage.
Niveau social : Sa famille (Yurakai, du côté de son père) est très, très, riche. Et il en est l’héritier.
Statut : Célibataire. Il aime les aventures d’un soir, et donc ne pas s’entacher d’une personne dont il devrait s’occuper inutilement.
Tendances : Pour l’instant, il n’a eu que des aventures hétérosexuelles, mais pour lui… eh bien si quelqu’un lui plaît, il ne regarde pas le sexe. Comprenez par là la nature féminine ou masculine ; si quelqu’un lui plaît, il est évident qu’il regardera le sexe en premier. Et en dernier, d’ailleurs…
Pourquoi êtes-vous venu(e) à l'internat ? : Bonne question. Il est venu parce qu’il en avait envie. Parce qu’il voulait voir son demi-frère, l’observer, l’inspecter. Voir à quoi ressemblait ce « taré » (dixit son père, évidemment).
Aspect physique :
Cheveux noirs d’ébènes encadrant un visage placide. Bouche finement dessiné, pratiquement muette. Yeux bleus froid, regard tout aussi froid et calculateur. Montrent une grande intelligence. Voire même une infatuation. Infatuation justifiée, par ailleurs. Port de lunettes grises acier. Corps semi-athlétique. Silhouette ni massive, ni fine.
Beauté froide.
Dans la famille :
Fils d’une illustre inconnue (pour vous, évidemment, lui la connaît) et d’Ellan Yurakaï. Demi-frère de Vagem Yurakaï.
Caractère :
Froid. Manipulateur. Bon démagogue. Sociabilité uniquement artificielle. Sentiment d’indifférence omniprésent. Hautain, orgueilleux, presque.
Votre personnage s'habille :
Costume cravate, ou assemblage jean et chemise. Il est toujours bien habillé, sans un seul pli à ses vêtements. De manière, somme toute, parfaitement irréprochable.
Votre personnage aime :
Peu de choses. Il aime l’argent, le sexe, ce qui se rapporte aux choses scientifiques.
Votre personnage déteste :
En premier lieu, il hait son père. Sinon, encore une fois peu de choses, qu’il serait inutile et superflu de souligner ici.
Son passé jusqu'à aujourd'hui :
Son histoire peut se résumer en quelques lignes. Mais pourquoi donc se contenter d’un résumé ? Prenons donc les faits à la racine, observons-les lorsqu’ils se sont passés.
Or, donc, son histoire n’est pas seulement l’histoire de Vaëm Yurakaï. C’est l’histoire d’une famille toute entière, d’une famille unie par des liens puissants. Non, je ne parle pas de liens d’amour, je parle de liens de sang, d’hérédité. De gênes, si vous préférez. De modèle cellulaire, de type chromosomique, de séquence d’acides désoxyribonucléiques. Appelez cela comme cela vous chante, cela ne change pas la nature de ces liens.
Né il y a vingt ans d’une union entre un père égoïste et une mère qui était à la limite de vendre son corps, l’alliance des deux engendra un type nouveau, bizarre. Finalement, pas au niveau physique, où le type était tout à fait normal, mais au niveau caractériel. Ou plutôt au niveau intellectuel. Enfin, tout dépend de si l’on prend en compte que le caractère, n’est, au final, qu’une suite simple de données purement intellectuelles. Toujours est-il que de cette union naquit un être à fort potentiel. Et que son père l’aurait remarqué s’il n’avait pas oublié, à l’époque, qu’il avait un fils. Il faut dire qu’un enfant… un enfant, cela coûte cher à entretenir. Fort taux de calcium à fournir, sans parler de l’hygiène nécessaire au bon développement de l’enfant. Et il faut encadrer l’enfant, sans quoi son développement intellectuel n’est pas assuré. Lui enseigner des valeurs. Morales, normalement, mais avec les parents qu’il a eut, ses valeurs se situent plus aux côtes de la Bourse, ou au niveau du dollar. Comprenez : il avait un richissime père, qui passait le voir plus ou moins (moins) une fois par mois, et une mère quasiment catin, menaçant de dévoiler l’amour interdit à sa femme. Et sachez que lorsque l’on est marié sous un contrat en bonne et dû forme, que ce même contrat stipule que s’il y a divorce, l’argent du couple devra être divisé en groupe, et que l’on est particulièrement riche, l’on a très peu envie de divorcer. Surtout quand la femme nous gêne peu, et que cela nous laisse libre court pour faire plus que fantasmer sur des créatures de rêves, passant le soir, dans les ruelles mal famées.
Ainsi donc, son enfance se résuma plus ou moins à cela. Plus, en fait : on remarqua qu’il était extrêmement doué. A quatre ans, il savait lire et écrire. A six ans, il lisait le journal du matin. Puis, si le thème lui plaisait, parfois du Stendhal et autre Balzac. A huit ans, il écrivait lui-même ses propres sujets, trouvant la littérature trop répétitive. A dix ans, il commença à s’intéresser aux choses plus scientifiques, en voyant que ces matières recelaient d’infinies possibilités. A douze ans, il avait définitivement abandonné la littérature, après avoir appris pas moins de six langues différentes, en plus du latin et du grec ancien. Pendant ce temps, il avait comblé son retard en scientifiques, et, pour donner un exemple, il étudiait les nombres imaginaires. Nous passerons le reste, sachant que l’évocation des termes scientifiques qui suivraient ne serait que trop rébarbative pour nombre de personnes. Oh, mais précisons donc : il a appris la quasi-totalité de cela en autodidacte.
Mais avançons donc, avançons pour aller jusqu’à un jour bien précis… la veille des quinze ans de Vagem. Oui, Vagem, et non pas Vaëm. Car c’est ce jour, en quelque sorte, qui détermina le chemin qu’emprunterait l’adulte, désormais. Rappelons-le, c’est ce jour-là que la mère de Vagem mourut. Et donc que le père était libéré de contraintes… l’enquête passé, il était tranquille. Ne restait plus qu’à s’occuper de Vagem… aussi l’envoya-t-il dans un pensionnat, l’éloignant ainsi de lui. Mais une chose cependant le tracassait : que lui, ce rêveur, cette fille manquée, soit son héritier… non, il ne pourrait en aucun cas accepter cela. Mais que pouvait-il, alors, faire ? Il n’allait pas céder ses biens, non ! Non, quelqu’un devait continuer à porter le nom des Yurakaï ! C’est alors qu’il se souvint : ce fils, qu’il avait baptisé Vaëm ! Peut-être conviendrait-il ?
Il le rencontra. Et aussitôt, il pensa de lui qu’il serait le remplaçant idéal. Parfait, il était parfait. Lui, au moins, avait le sens des priorités ; il n’agissait pas comme une femme, il était subtile. Tellement subtile, d’ailleurs, qu’il ne se rendait pas compte que l’autre le manipulait à sa guise. Il était si simple d’esprit par rapport à lui… si, si simple ! Comme un enfant face à un adulte ! Vaëm n’avait que quelques mots à dire pour le convaincre définitivement que ce choix était le bon. Mais à dire vrai, même sans manipulation de sa part, il l’aurai choisi pour sa froideur, pour son intelligence.
Et le voilà, donc, héritier d’une riche famille, ayant changé son ancien nom pour ce prestigieux nom des Yurakaï. Et le voilà, maintenant, jouant les bonnes grâces auprès de son père biologique, mais, en hypocrite qu’il est, pensant tout le contraire. Mais ce statut, au moins, lui a conféré de grands avantages : premièrement, avoir accès à nombre de choses qu’il ne pouvait pas avoir avant. C'est-à-dire, en grande partie, de l’argent. Deuxièmement, en connaître bien plus sur cette famille… il apprit, notamment, où était logé son demi-frère, pourquoi il était là-bas… il se demanda à quoi il ressemblait, plus intellectuellement que physiquement.
Et le voilà, donc, se présentant en tant que psychologue… non il ne l’est pas, et qu’importe ? En étudiant dans les livres, tout se comprend, tout s’apprend. Il est de plus bon orateur, a la faconde. Alors le voilà, maintenant, nouveau psychologue de ce pensionnat, essayant d’enquêter, pour son bon plaisir, sur son demi-frère…
Nota Bene : Il n’a aucun pouvoirs « magiques », mais l’on peut considérer que son intelligence est à la fois arme redoutable, et don irremplaçable. Pour se faire une idée… son quotient intellectuel doit avoisiner les deux cents points. Sans doute plus. Probablement pas moins. Ce qui est assez étrange, il faut l’avouer, étant donné la famille dans laquelle il a été engendré.