Hassania Naraly Psychologue
Nombre de messages : 61 Age : 34 Localisation : Ne me cherchez pas, je vous trouverai... Sort avec : Personne, je viens d'arriver Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Hassania Naraly Sam 16 Déc - 10:42 | |
| Nom : Naraly
Prénom : Hassania
Surnom : Donnez lui en un
Âge et/ou date de naissance : 20 ans, 11 novembre 1986
Niveau scolaire/profession : Psychologue
Niveau social : Aisée
Statut : Célibataire
Tendances : Bisexuelles
Pourquoi êtes-vous venu(e) à l'internat ? : Pour prendre possession du poste de psychologue
Aspect physique : Elle mesure 1m71, mince et élancée. Ses yeux sont bleus, tirant sur le mauve. Ses lèvres sont d'un rose pâle et elles font ressortir, ainsi que ses yeux, sa peau pâle. Elle a les cheveux d’un magnifique bleu, ce qui est plutôt étrange, car ce n’est pas une couleur qui parait très naturel et pourtant, c’est le cas pour Hassania. Malgré tout cela, la longueur reste la même, ses cheveux lui arrivent au milieu du dos. Elle les attache parfois soit en queue de cheval, mais des mèches rebelles couvrent un peu son visage; ou elle n’attache qu’un peu le devant de sa chevelure, laissant le reste libre. Son visage est ovale et ses traits sont fins. Souriante, on la voit rarement triste, un simple et magnifique sourire se dessine sur ses lèvres. De toute façon, même triste, elle garde le sourire, seuls ses yeux la trahissent, c’est ainsi que les autres peuvent le savoir. Pourvue d’une grande beauté et de grâce, qu’elle tient de sa mère. Elle ressemble beaucoup à sa mère physiquement, mais niveau mental, elle ressemble beaucoup à son père.
Dans la famille : Ses parents sont morts et elle n'a pas de frères ou de soeurs à sa connaissance
Caractère : Souriante, elle aime sourire et rire. Elle ne se laisse pas effondrer par les évènements. Et lorsqu’elle est triste, elle ne le montre pas. Elle est parfois difficile à comprendre et elle a le goût de l'aventure, de tout explorer. Sage, elle sait réfléchir avant de faire une quelconque action. Extrêmement curieuse, d'une curiosité maladive même, elle trouve toujours la possibilité de poser une question, aussi futile ou importante soit-elle. Têtue, lorsqu'elle a une idée en tête, elle ne lâche pas facilement, si ce n'est pas pour dire jamais. Rancunière, surtout lorsque cela comporte sa confiance, car si quelqu'un la trahit, elle ne l'oublie pas de si tôt et lui en voudra longuement, et ce n'est pas sûr qu'elle pourra lui refaire complètement confiance, même qu'elle peut être froide envers cette personne. Elle fait passer ses ami(e)s avant elle, certaines personnes pourraient appeler ça être généreuse, et elle l'est, mais ce n'est pas le terme approprié. La plupart du temps solitaire, elle sait pourtant qu'il est mieux parfois d'être plusieurs que d'être seule. Elle peut paraître étrange, car un moment elle est gentille et l’autre elle méchante. Amicale, froide. Sociale, solitaire. Douce, brusque. Bref, elle est faite de contraire, mais c’est sûrement ça qui fait son charme, car on ne sait jamais à quoi s’attendre avec elle.
Votre personnage s'habille : Elle n’a pas vraiment de style vestimentaire, elle porte ce qu’elle aime, donc ses vêtements sont habituellement légers pour pouvoir bouger à son aise, mais étant faite de contraires, parfois elle portera des choses normales et d’autres fois des vêtements extravagants. Elle porte parfois des fleurs dans ses cheveux, juste pour rehausser sa beauté ou alors des petites choses, juste ce qu’il faut. Elle porte toujours un bracelet en argent au bras et un collier très discret. Personne ne sait exactement leur origine.
Votre personnage aime : -Que le monde lui confit des secrets -Prendre un bon bain chaud -Le chocolat -Les animaux -Se promener la nuit -Nager, lire, chanter
Votre personnage déteste : -Parler de son passé -Les cimetières -Les araignées -Les histoires qui finissent mal -Son propre anniversaire
Son passé jusqu'à aujourd'hui : C’était le 11 novembre de l’année 1986, pendant la journée des morts, une petite fille venait de naître. Elle avait la couleur des yeux étranges, d’un bleu qui allait vers le mauve. C’était certes très jolie, mais aussi très étrange. Le bébé fut nommé Hassania, qui veut dire « Belle ». Les années passèrent et le poupon devint une enfant comme tous les autres. Étrangement, son père s’absentait de la maison de plus en plus. Un soir alors qu’elle 7 ans, elle alla voir sa mère, Katharina, et lui demanda, la regardant de ses yeux bleus qui laissaient voir sa pureté et son innocence d’enfant.
-Maman, il est où papa ? -Il est au travail ma chérie, répondit la mère, alors que ses mains s’étaient crispées. -Et quand est-ce qu’il rentre ? Il va rentrer pour continuer de me raconter l’histoire de la Belle et la Bête, n’est-ce pas ? -Bien sûr, aller va te brosser les dents et mets toi au lit, papa devrait arriver d’une minute à l’autre.
La mère avait un sourire forcé, mais la petite fille n’y vit que du feu. Elle se tourna, faisant dos à sa mère, puis elle partie en courant vers la salle de bain pour se brosser les dents. Katharina entendit l’eau couler du robinet et une unique larme coula le long de sa joue gauche. Carlos n’était pas au travail, bien au contraire. Elle sentait qu’il la trompait avec pas une, mais plusieurs femmes. Elle avait toujours su qu’il était un vrai Don Juan, mais elle avait cru qu’avec le temps il arrêterait et qu’il resterait avec sa famille. Elle se faisait des idées. La femme entendit des petits pas précipités venir vers elle, donc elle essuya rapidement l’unique larme et afficha un sourire devant Hassania qui venait d’arriver, son haut de pyjamas à l’envers.
-Viens ici mon cœur, dit-elle à sa fillette et lorsque celle-ci vint, elle lui mit son haut de pyjamas à l’endroit. Tu ne trouves pas que c’est mieux ainsi ? -Je ne vois pas de différence, répondit la fillette. -Un merci aurait suffit. -Merci alors, dit l’enfant.
La Hassania fila ensuite vers sa chambre, se couchant sur son lit, puis elle attendit que son père arrive pour lui raconter la suite de « La petite Sirène ». Mais elle s’endormit avant qu’il n’arrive. Katharina ne dormait pas, elle était assise à la cuisine, une tasse de café à la main, était bien résolue d’attendre son cher mari. Lorsque celui-ci arriva enfin, le soleil s’était levé et il était huit heures du matin. La jeune femme était toujours réveillée et la petite fille s’était levée, ayant rejoints sa mère dans la cuisine. Le père en voyant sa femme et sa petite fille dans la cuisine, silencieuses. Il se douta bien qu’elles l’attendaient.
-Bonjour mes amours, leur dit-il d’un ton qui se voulant enjoué. -Où étais-tu papa ? Maman m’avait dit que tu reviendrais pour me lire mon histoire, se plaignit Hassania. -J’étais encore au bureau, tu sais très bien que je suis occupé et que je ne peux pas toujours être là pour te lire ton histoire. -Je sais… dit-elle d’une petite voix. -Ma chérie, va jouer dans ta chambre, je dois parler avec ton père, dit alors Katharina en serrant sa fille dans ses bras, puis lorsque la fillette partie. Ne vois-tu pas que tu la fais souffrir ?! -Allons Katharina, tu sais très bien que je ne la fais pas souffrir, lui répondit-il d’un ton doucereux. -Ah non, ne prends pas ce ton là avec moi, tu sais très bien que j’ai raison. Alors pour une fois dans ta vie, prends conscience des conséquences de tes actes et assumes les !
Peut-être que Carlos n’aimait pas qu’on le reprenne ou qu’on lui montre ses défauts, car il regarda sa femme dans les yeux d’un regard noir. Il partit de la cuisine à grands pas, puis de la maison, peut-être même de la ville, car il ne revint jamais. Les années passèrent et à chacun de ses anniversaires, la petite fille souhaitait que son père rentre à la maison. À chaque jour, elle demandait la même question à sa mère, même si elle savait la réponse.
-Il est où papa ? -…Il est en voyage d’affaire, s’efforçait de dire sa mère devant le visage pur de son enfant.
Katharina n’arrivait pas à se résoudre de dire la vérité à sa fille, pas encore du moins. Comment lui faire comprendre que le père qu’elle adorait, venait de les quitter sans même un « adieu » ? La mère de l’enfant l’inscrivit à des cours de chant et de danse en plus des jours de classe. Elle ne voulait pas que sa fille puisse passer trop de temps seule à se questionner sur le voyage d’affaire de son père. La jeune fille grandit en beauté, malgré l’absence de son père. Plus les jours passaient, plus elle s’embellissait, mais plus sa blessure s’agrandissait. À 15 ans, sa mère lui raconta la vérité et elle ne l’accepta pas. Elle avait crié dans la maison, disant que c’était faux, que son père ne les aurait jamais quitté ainsi. Mais elle dû se faire à l’idée, car elle ne parlait plus de Carlos. Elle croyait que sa blessure était cicatrisée depuis longtemps, car elle ne pensait plus à son père, elle disait même qu’elle sen fichait, mais au fond d’elle, ce n’était pas vrai. Elle gardait encore l’espoir de voir cet homme, qui était parti, revenir, rentrant à la maison.
À son anniversaire de 18 ans, sa mère se suicida pour une raison qui lui est toujours inconnue. L’adolescente reçue l’héritage que sa mère lui léguait dans son testament, ce qui l’aida pour les dépenses qu’elle devait effectuer. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que sa mère l’avait abandonné comme son père l’avait fait. Et parlant du loup, l’homme revint, on ne sait comment. Il sonna à son ancienne maison et Hassania lui ouvrit, ne le reconnaissant pas. Celui-ci la regarda longuement en ne prononçant aucun mot. Quoi dire après tant d’années d’absence et après la mort de Katharina ?
-Qui êtes-vous ? demanda finalement la jeune adulte. -…Tu ne me croirais sûrement pas si je te le disais… -Dîtes toujours et on verra. -Je suis ton père… répondit Carlos.
Alors qu’elle essayait de renouer des liens avec son père, l’année passa à une vitesse folle. Mais celle-ci s’arrêta violement. Carlos se fit heurter par une voiture alors qu’il traversait une rue la nuit. Coïncidence ou non, c’était un 11 novembre, le jour qu’Hassania eut 19 ans. Se disant qu’elle portait malheur, elle décida de quitter la ville qu’elle habitait. Elle voyagea pendant un an, puis elle atterrit à Daigaku. Elle s’informa sur le bâtiment, se demandant ce que c’était et elle apprit qu’il cherchait des professeurs et une psychologue. Le dernier choix lui plut. Elle avait étudié dans ce domaine, même qu’elle était fascinée par les problèmes des autres. Au moins, cela l’occupait les pensées et ainsi, elle ne pensait pas à ses problèmes à elle. | |
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