Entrée du dommaine.

L'entrée du Manoir des Yurukaï est plus qu'imposante. Le mur, en pierres de taille datant du 18e siècle, s'ouvre soudain sur une grille de fer forgé, peinte en noire, représentant de nombreuses arabesques et scènes chevalresques. Deux grandes colones encadrent cette grille, sur l'une d'elle, artistiquement installé dans un renfoncement de pierre, se trouve un interphone ainsi qu'une caméra.

Derrière la grille, l'ont peut voir un vaste jardin, au millieu duquel serpente une allée qui mène à une batisse ancienne -ressemblant plutôt à un chateau- toute aussi imposante que l'entrée. Etrangement, la tour Sud du castel est noircie, quasiment éfondrée, comme si un incendit -réscent- l'avait ravagé.
Un rideau d'arbre dissimule une partie de la maison, dont la face nord est rongée par le lierre.

Toute la propriétée est sous vidéo surveillance bien sûr.

==> Manoir Kôkagome/portail

Il s'était arrêté de l'autre côté de la rue pour regarder le portail barrant l'entrée de la propriété de son père. Etrangement, ce dernier lui semblait encore plus menaçant que les dernières fois où il était venu, probablement à cause du fait que s'il mettait les pieds dans le jardin et qu'il s'y faisait chopper, il était mort... au sens propre.
Le jeune homme changea sa guitare d'épaule et reprit son sac, s'avançant vers chez lui avec une circonspection visible.

Un pas à droite.
Deux à gauche.
S'arrêter le temps de compter jusqu'à trois et... hop là, approche réussie ^^ enfin, sauf si son père avait eut la brillante idée de changer les emplacements et les trajets des camèras de surveillance. Dans ce cas il était cuit.
Il attendit quelques secondes puis, comme rien ne bougeait, poussa la grille qui s'ouvrit sans le moindre bruit. Une chance qu'elle ne soit pas fermée à clef !

Vagem se glissa dans le jardin et ferma le portail derrière lui avant de faire un pas de côté pour gagner la relative sécurité des arbres. La cours intérieure était pleine de voiture...

*Une réception... génial. Au moins le paternel ne descendra pas aux cuisines. Le temps de passer prendre de la bouffe et trois sous... et puis oust.*

Le Yurukaï se mit à courir en silence vers la porte du personnel donnant sur les cuisines, priant machinalement pour que personne ne le vois.
Il en avait sa dose des séjours à l'hopital en ce moment...