Lyle Woodford Wonder Chief
Nombre de messages : 14 Age : 35 Sort avec : Son hachoir Tic de langage : Il braille... fort Date d'inscription : 22/08/2009
| Sujet: Chambre 28 Mar 25 Aoû - 2:16 | |
| Réception Elle était assez connue dans le milieu, et respectée par toutes ses congénères. Un jour, la société dans laquelle elle vivait avait décidé qu’elles ne seraient rien d’autre que des esclaves à leur merci, et pendant des années elles s’en étaient tenu à ce rôle. Pas elle. Dès sa naissance, elle assista impuissante à l’humiliation constante infligée à ses parents, la faisant grandir dans la haine de toutes ces règles injustes. Arrivée à maturité, elle fut postée de force à sa place actuelle et aucune de ses protestations ne put rien y faire. Qu’importe, car sa vengeance était déjà en marche. Ainsi, elle fit exprès de se retrouver sans cesse indisposée, empêchant les clients de l’hôtel de vaquer tranquillement à leurs occupations. Elle fut rapidement connue et crainte de tous sous le nom de : Porte 28. « ‘foirée va ! » Ce fut donc après ce long monologue intérieur expliquant finalement parfaitement pourquoi cette satanée porte ne voulait pas s’ouvrir que Lyle tenta une nouvelle fois d’introduire sa clé dans la serrure, échouant lamentablement pour ne pas changer. En même temps, on ne pouvait pas dire qu’il était dans les meilleures dispositions pour effectuer même cette simple tâche. A moitié recourbé sur lui-même, il tentait vainement de reprendre son souffle. Oui, il avait bien pris les escaliers, mais non, il n’était pas pitoyable au point de ne pas supporter de monter deux étages. L’explication de son essoufflement était beaucoup plus… lylesque... stupide en gros. Il avait bien voulu prendre l’ascenseur à cause de sa flegme habituelle, mais il se trouvait justement qu’une bande de sales gosses décérébrés avait décidé de faire un peu mumuse avec la pauvre machine. Pire encore, ils avaient déjà été repérés, de nombreux clients et employés tentant de leur faire entendre raison sans hélas trouver le moindre écho, ce qui commençait à énerver plusieurs. Et si quelqu’un devait pousser une gueulante ici, c’était lui et personne d’autre. Il avait donc sans le moindre ménagement dégagé le plus excité du chemin avant de commencer à essayer de parlementer avec les gosses. Il ne lui fallut bien entendu pas plus d’une réponse pour chauffer ses cordes vocales… Oui bon, il ne leur avait même pas laisser le temps de prononcer une seule syllabe, mais il connaissait déjà la réponse donc bon. Après quelques minutes de criage intensif sans interruption, plusieurs tympans explosés et de nombreux visages déformés par la colère, Lyle décida finalement qu’il allait prendre les escaliers… juste pour les faire ch*er oui. Après réflexion, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça en fin de compte. Et puis ça n’allait sûrement pas rester sans conséquence, quoique le cuisinier n’était pas encore complètement intégré dans l’école, il avait encore une chance que sa description ne mette à personne la puce à l’oreille. C’est toute à sa réflexion qu’il parvint enfin –plus par accident qu’autre chose- à rentrer sa clé. Il se permit un petit cri de joie, ses cordes vocales toujours intactes malgré son beuglement d’il y a peu. Enfonçant délicatement la porte comme le bourrin qu’il était, il balança son sac en plein milieu de la pièce avant de s’effondrer sur un lit. Il resta ainsi allongé pendant un bon moment, reprenant son souffle. Ce ne fut qu’une fois qu’il put respirer normalement qu’il s’assit sur le bord, inspectant la disposition de la chambre. Le lit sur lequel il se trouvait faisait actuellement face à la porte, un petit couloir les séparant tout de même. A gauche par rapport à l’entrée se trouvaient les deux autres lits, ceux-ci cependant cachés par le mur. Il repéra rapidement une porte au niveau du couloir juste à gauche de l’entrée, celle-ci donnant sûrement sur la sale de bain. Collé contre le mur en face du balcon se trouvait un bureau, assez grand pour accueillir au moins deux personnes côte à côte. Lyle réfléchit à nouveau avant de décider que finalement, le lit où il se trouvait était sans doute le meilleur pour lui, ainsi ses petites sœurs auraient un peu plus d’intimité. Ramassant son sac au sol, il le rangea dans une petite armoire incrustée dans le mur sans prendre la peine de le vider. Il fourra les trois clés de la chambre dans sa poche au cas où il tomberait sur ses sœurs. Après un dernier coup d’œil, il s’étira brièvement avant de sortir de la chambre sans oublier de refermer derrière lui. Il laissa finalement ses pas le mener dans la ville, ceux-ci sachant généralement parfaitement comment le perdre. Allée centrale piétonne (boutiques et restaurants) | |
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