Nom : Woodford
Prénom : Lyle
Surnom : Wonder Chief, Psycho Cuistot, L'aut' taré là
Age et/ou date de naissance : 19ans, 20 dans l’année
Niveau scolaire/profession : Cuisinier
Niveau social : plutôt aisé
Tendances : l’ignore lui-même, n’ayant jamais été attiré par quiconque
Pourquoi êtes-vous venu(e) à l'internat ? : pour travailler œuf corse, mais surtout parce que ses merveilleuses petites sœurs s’y trouvent
Aspect physique :
Bien que loin de posséder un physique ingrat, Lyle a un certain don pour s’enlaidir aux yeux de tous. Peu enclin à s’occuper de lui-même, ses cheveux rarement lavés se retrouvent la plupart du temps dans un véritable chaos, nœuds et crasses s’incrustant durablement dans ce désastre capillaire. Possédant à l’origine une chevelure brune foncée, celle-ci a au fil des années perdu de son éclat initial, prenant une intrigante couleur chocolat au lait… tout du moins quand il prend le temps de se laver, arborant sinon une choucroute informe oscillant dans les tons marron grisâtre des moins ragoûtants. Cependant, dans un élan de générosité pour protéger les yeux des autres, il s’affuble la plupart du temps d’un horrible bonnet vert et rose troué, le tout décoré d’un horrible smiley jaune à moitié défoncé sur le côté. En gros, ça ne cache plus grand chose et une grand partie de ses mèches crasseuses se font une joie de partir dans tous les sens à travers les trous à leur porté.
Pour ne pas arranger le tout, Lyle a une vue des plus mauvaises et n’a jamais accepté la proposition de ses parents de se faire opérer, si bien qu’il est obligé d’arborer 24h/24 d’énormes lunettes rondes voilant son regard aux yeux de son entourage. Pas que cela lui pose un gros problème, bien au contraire. En effet, ayant déjà à l’origine des yeux gris assez clair, un vieil accident accentua la cécité de son œil droit, le rendant encore plus clair, quasiment blanc. Et s’il y a bien quelque chose que Lyle n’aime pas chez lui, c’est son regard anormal et dérangeant qui lui valut quelques problèmes durant son enfance. En effet, la pupille noire et fine de son œil gauche a tendance à énormément ressortir, lui donnant un regard froid et inexpressif, alors que celle de son œil droit s’est presque effacé, ne semblant laisser qu’une coquille vide.
En dehors de cela, Lyle a un visage plutôt bien construit dessiné par des lignes fines et élégantes, le tout cependant agrémenté d’une bouche qu’il laisse se dessécher sans réagir. Sa peau possède un aspect graisseux expliqué par les longues heures qu’il passe en cuisine à mijoter de nouveaux plats, et le fait qu’il ne prenne pas le temps de se laver ensuite. Sans pour autant tomber dans l’anorexie, le jeune cuistot est plutôt du genre maigrelet, sa taille légèrement inférieure à la moyenne accentuant le tout. Cependant, mieux vaut ne pas s’y fier, le chef ayant développé quelques muscles bien cachés dans le seul et unique but de manipuler ses instruments de cuisine, notamment son énorme hachoir préféré. En fin de compte, malgré son apparence négligée, Lyle a un physique qui a plutôt tendance à le faire passer inaperçu voir plus rarement à faire changer certaines personnes plus sensibles que la moyenne de trottoir.
Dans la famille : Ses parents et ses deux petites sœurs adorées
Caractère :
« Quand je serais plus grand, je vous pourrirais la vie ! »
Ce sont donc sur ces belles paroles d’amour envers ses géniteurs, un jour où ils lui avaient refusé un couteau de cuisine, que Lyle construisit son caractère. A première vue, il ne semble pas particulièrement dangereux ni désagréable, sa démarche affaissée lui donnant un air plus mou qu’hargneux. Cela peut sans doute s’expliquer par le fait qu’en effet, le cuistot est comparable à une larve amorphe dans sa vie de tous les jours. Peu enclin à se laisser déranger sans raison, il faut en général faire preuve de persévérance pour attirer son attention à moins qu’il ne soit intéressé lui-même par votre personne. Pour avoir une seule chance de le faire réagir, par deux solutions, mieux vaut directement privilégier le contact physique, voir lui barrer complètement le chemin quitte à vous faire sévèrement mousser par son langage fleuri. Et encore, même s’il donne l’impression d’écouter, il n’est pas exclu que l’information rentre par une oreille pour ressortir de l’autre, bien au contraire.
Mais sous cette apparence molle et inoffensive –bien qu’à l’âme poétique- sa cache un sacré caractère qui pourrait se résumer en quelques mots : gueulard, surexcité, pseudo-dramatique. Car s’il y a bien quelque chose que Lyle sait faire, c’est de partir d’un petit rien pour en faire une affaire d’Etat. Qu’importe qu’il ait tord ou que le parti adverse ait des arguments incontestables, comme dit précédemment ce jeune adulte sait parfaitement ignorer ce qui ne lui plait pas ou n’abonde pas dans son sens. Et ceci, mesdames et messieurs, a la don de venir à bout des plus patients et des meilleures âmes qu’il soit. Pour l’aider d’ailleurs dans sa quête, il est muni de puissantes cordes vocales lui permettant de monter à une vitesse surprenante dans les aigus et à ainsi détruire les tympans de ses pauvres victimes. Redoutable…
On peut donc dire qu’il est plutôt du genre impulsif, prenant rarement le temps de réfléchir à la situation qui finit bien souvent mal pour lui. Dans ces cas-là, Lyle possède un argument de poids pour se sortir de situation, se matérialisant en la forme d’un énorme hachoir de cuisine qu’il affectionne tout particulièrement, le gardant toujours sur lui sans qu’on puisse vraiment savoir comment il s’y prend. Il est d’ailleurs fort déconseillé d’émettre le moindre doute sur l’utilité du précieux outil pour faire la cuisine au risque de voir ledit outil apparaître comme par magie en travers de sa boite crânienne.
Malgré ce caractère explosif, Lyle a tendance a perdre tous ces moyens quand il se trouve dans une situation qu’il ne contrôle pas, perdant toute son aisance à parler, ce qui ne l’empêche pas de continuer à brailler n’importe quoi. Il devient alors très maladroit ce qui vous avouerez peut être très dangereux quand on connaît l’amour qu’il porte pour son hachoir. D’un autre côté, il lui arrive parfois de faire preuve d’un calme plutôt particulier quand on connaît l’animal, et ce pour deux raisons. Soit vous êtes sur le point de mourir, soit il a confiance en vous et a décidé d’être sérieux. A noter que ce dernier cas de figure n’a été jusqu’à présent observé qu’en présence de ses deux sœurs…
Votre personnage s'habille :
Horriblement, c’est le mot. Lyle n’a absolument aucun goût en matière de vêtement, et ne cherche pas à faire d’effort vu qu’il s’agit pour lui d’une simple perte de temps. Il prendra bien souvent les premières choses qui lui tomberont sous la main, et aura tendance à choisir des habits le plus confortable possible, qu’importe qu’il ait l’air d’un poivrot. Vu qu’il a tendance à alterner toujours les mêmes habits, ceux-ci s’usent encore plus vite. Ce n’est pas pour autant qu’il en changera à moins qu’une bonne âme aille elle-même mettre ses vieilles fringues aux ordures. S’en suivra d’ailleurs bien souvent une crise de la part du concerné dont les petites habitudes auront momentanément été dérangées. Qu’importe, il a tendance à s’habituer très rapidement à ses nouvelles tenues tant qu’elles rejoignent ses critères de confort.
Il y a cependant une chose dont il ne se séparera jamais, son vieux bonnet vert et rose troué arborant un smiley jaune ridicule sur le côté. Et, mais il n’a là pas vraiment le choix, ses horribles lunettes rondes cachant son regard aux yeux des autres. Et son hachoir, ne surtout pas oublier le hachoir.
Votre personnage aime :
Les grosses choses, son hachoir, ses deux petites sœurs, la cuisine
Votre personnage déteste :
Qu’on s’introduise dans sa bulle sans son consentement, qu’on touche à ses affaires, qu’on remette en question son choix de vie, son père
Son passé jusqu'à aujourd'hui :
Tout avait pourtant si bien commencé. La joie des Woodford à la vue de leur premier enfant, la fierté du père d’avoir un fils, un héritier symbolique qui continuerait à porter leur nom pour une génération de plus au moins. La nouvelle fut merveilleusement bien accueillie dans toute la famille, après tout leur couple même était vu comme étant parfait, pourquoi y aurait-il eu le moindre problème ? Bien vite, le petit fut confronté à deux mondes différents, deux langues différentes en les personnes de son père, anglais, et de sa mère, française. Il n’eut aucun problème à assimiler ces deux univers, son cerveau d’enfant lui permettant de faire la part des choses avec une aisance toute naturelle. Enfermé dans l’ivresse de leur premier enfant, son père tenta inconsciemment de lui faire découvrir le plus de choses possibles, le voyant déjà en grand homme d’affaire, ou même pourquoi pas en respectable avocat comme son papa. Sa mère, bien qu’aimant son fils tout autant, préféra le laisser aller à son rythme. Elle tenta par plusieurs fois de calmer la frénésie de son mari mais celui-ci n’en fit qu’à sa tête. Alors, dans le faible espoir d’alléger l’esprit de son fils embrumé par toutes ces connaissances qu’il ne pouvait en grande partie comprendre, elle profita des voyages de son conjoint pour l’initier à la cuisine. Ce fut sans doute cela qui, bien qu’étant parti d’une bonne attention, amena Lyle à ce qu’il est aujourd’hui. Très vite, le petit enfant se trouva une réelle passion pour l’art culinaire, commençant même à résister à son père qui voyait d’un très mauvais œil son « passe-temps ». Leur relation se détériorant dangereusement, le paternel se tourna finalement vers ses deux autres filles, gardant cependant toujours un œil sur les agissements de son fils, ne l’encourageant jamais ni ne le félicitant dans son travail scolaire. Cela ne fit qu’ajouter au mal-être de Lyle qui déjà rencontrait des problèmes avec ses camarades de classe, ceux-ci le persécutant à cause de ses yeux singuliers. Ses notes tombèrent rapidement amenant avec elle la colère de son père si bien qu’il se réfugia dans la cuisine, ne s’interrompant que pour s’occuper de ses deux petites sœurs. Pour ajouter à son malheur, sa vue se détériora rapidement, le rendant agressif et cynique dans le seul but de se protéger des autres. Il commença à devenir insupportable avec tout le monde, prenant par la même occasion sa revanche sur ses vieilles connaissances. Il n’avait plus en tête que de pourrir la vie des ses parents et de leur faire honte, ce qu’il arrivait ma foi particulièrement bien. Ce fut à cette époque où ses parents ne cherchaient plus qu’à le renvoyer de la maison dès qu’il aurait atteint la majorité qu’un incident se produisit. Alors que Lyle était une nouvelle fois sortit pour gentiment boire comme un trou jusqu’à pas d’heure, il n’eut jamais le temps de faire ce qu’il avait prévu pour la nuit, un camion le percutant sur le chemin, l’aveuglant sévèrement juste avant. Toute la famille en fut particulièrement retournée, le jeune homme en ressortant avec son œil droit presque aveugle alors que l’autre tenait péniblement le choc. Se rendant compte de la bêtise dont il avait fait preuve, son père tenta vainement de se racheter. Mais au contraire de le rassurer, cet étrange retournement de situation effraya au plus haut point le concerné dont le caractère empira encore plus. Il se remit à ignorer tout le monde à l’exception de ses petites sœurs auprès desquelles il trouvait du réconfort, ne se concentrant que sur ses études de cuisine. Il se fit d’ailleurs bien vite un nom en tant que petit prodige, de nombreuses portes s’ouvrant alors pour lui de toute part, et surtout loin de ses parents. Il décida finalement un beau jour de partir continuer ses études ailleurs, ne regrettant qu’une chose dans le processus, abandonner ses chères petites sœurs. Il eu l’occasion de visiter de nombreux pays et de faire l’expérience de nombreuses saveurs, avant que finalement son manque de socialisation ne le plonge dans une certaine dépression. Refusant de montrer sa faiblesse à sa famille en retournant chez lui, il fut plus que surpris et enchanté d’apprendre que ses deux cadettes étaient parti faire leurs études en France. La solution à son problème lui apparut alors tout simplement. Après tout, avec son CV et ses talents de cuistot, il n’aurait sûrement aucun problème à se trouver un travail là-bas. Et puis au pire, il pourrait toujours évincer discrètement le cuisinier déjà en place…
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