Kaworu

Nom :
Kôgakome

Prénoms :
Kaworu Daichi (Daichi signifiant "Terre")

Surnom :
Il en a un officiel, tiré de son deuxième prénom, Chi-chan, mais seuls ses frères et soeurs l'appellent de cette manière (voyez-vous un associé véreux l'appeler Chi-chan ?)

Age et/ou date de naissance :
18 ans, né le 12 août 1988.

Niveau scolaire/profession :
Héritier de l'empire Kôgakome, en pleine étude de son prochain poste, soit big boss.

Niveau social :
Riche, absolument riche, totalement riche.

Statut :
Fiancé avec une jeune fille qu'on l'a fait côtoyer toute sa petite enfance, dans l'espoir qu'un véritable amour naisse - ce qui n'est pas le cas. Ce qui suivra est donc un mariage arrangé.

Tendances :
Bisexuelles mais ça n'importe plus tellement maintenant.

Pourquoi êtes-vous venu(e) à l'internat ? :
Pour quelques vacances improvisées, surtout motivées par son état de plus en plus déplorable.

Aspect physique :
Quand Kage a l'air d'une fille, son frère est une femme. Un visage déjà assez fin dans sa forme, des traits tout aussi bien dessinés, témoignant de la pire amertume qui soit. Il lui arrive rarement de sourire, et ce sourire est de toute façon trop triste pour être vu. Pourtant ses lèvres sont un objet de fascination pour beaucoup de personnes, pulpeuses en étant d'une finesse extrême. Deux yeux noirs sans fond, qui peuvent être vus comme arrogants ou pleins de mal-être. Ses cheveux sont violets naturellement, mais il les teint régulièrement de la même couleur que ses yeux, le noir. Coupés courts sur sa nuque, tombant parfois devant ses yeux. Sa stature fine de nature est carrément maigre à présent, voire trop maigre. Peau pâle, air maladif...

Dans la famille : On pourrait dire que c'est l'aîné de la progéniture Kôgakome, mais il n'est que le cadet, d'exactement 12 minutes par rapport à sa soeur jumelle, Aoi (Bleu)Chitosé Kôgakome. Rapidement, on peut faire état du reste des enfants, Keibetsu (Méprisant) Kage (Ombre) Kôgakome, avec qui il entretient une relation assez ambiguë entre dégout profond et haine pure, Maboroshi (Illusion) Osoï (Lent) Kôgakome, un autiste qui a les mêmes yeux que lui, Minami (Sud) Yumi Kôgakome, la seule de la famille à avoir des yeux et des cheveux or, et puis les deux petites, Mebana (Fleur femelle) Hyouri et Mugen (Rêve) Tsukiyo Kôgakome.

Caractère :
On ne peut pas prétendre bien le connaître, ou être ami avec lui, tout simplement parce qu'il n'en a pas. Taciturne et n'ayant pas tendance à aller vers les autres, peut-être un peu timide et perdu dans le monde qui l'entoure, qu'il trouve effrayant car il n'y a jamais vécu à proprement parler, Kaworu évite le plus possible les autres, bien qu'il soit en apparence à l'aise dans la société. Il a une assez piètre idée de lui-même, et peut passer de l'état de type-qui-se-plaint-sur-tout au type-courageux-qui-assume-sa-vie-en-souffrant. Il passe son temps à se poser des questions et peut être qualifié de curieux, aussi bien que d'intelligent. Peut-être l'intelligence d'un artiste, mais on ne peut pas nier qu'en bon héritier, être calculateur et manipuler facilement ne sont pas les qualités qui lui manquent. Le côté humain lui fait bien plus défaut, on pourrait penser qu'il est insensible, ce qui est totalement le contraire de sa vraie personnalité : il est juste doué pour cacher ses sentiments.

Votre personnage s'habille :
Dans son manoir, l'usage était les costard étouffants du matin au soir, maintenant qu'il est sorti, il est peu à l'aise avec ce qui lui reste de corps, et met des vêtements larges pour cacher sa maigreur - un peu débraillé en somme.

Votre personnage aime :
La liberté qui lui manque souvent, le moindre souffle d'air, les surprises, le silence dans un beau cadre.

Votre personnage déteste :
On ne peut pas dire La Haute à dire vrai, mais plutôt les types de la Haute. Le bruit, et cette sensation d'être enfermé. Il peut vouer une certaine haine à Aoi et Kage quand il est de mauvais poil.


Son passé jusqu'à aujourd'hui :
Né Kôgakome, il a vécu une enfance normale, sans parents mais avec une préceptrice un peu stupide et gagatiseuse sur les bords, assuré d'une vie riche à se rouler dans le luxe le plus total, sans devoir faire un seul effort. Le paradis accordé dès sa naissance, pourquoi pas ? Il ne le refusait pas, lui, un gamin de quelques années de vie à peine. La seule chose qui aurait pu gâcher le tableau était les préférences notoires de la vieille pour Kage, ce genre de choses qui l'amenait à jalouser les autres. La jalousie, l'envie, un péché capital, et qui le caractérise assez bien. C'était une personne plutôt pure dans tous les sens du terme, à bien y regarder. Sans fautes majeures venues salir sa biographie, enfermé dans une prison dorée et ayant accès à cet extérieur si étrange dès qu'il le désirait. Sa soeur devait prendre la succession.
Et puis... Elle dit non. Un simple "Non", une unique intonation aussi stupide qu'ellme ait pu être, et tout était fini. Non, je ne serai jamais comme toi, papa, non, je ne veux pas de cette vie, non, je veux être libre. Libre. L'adejctif qui lui manqua bien après, lorsqu'il se rendit compte qu'il était tout désigné pour remplacer la soi-disant traîtresse à son sang. On l'avait assuré toute sa vie qu'il n'aurait aucune responsabilité, qu'il serait comme un oiseau, et que son nom lui permettrait toutes les folies. C'était faux à partir de maintenant.
Le jeune homme, en fait garçon, 14 ans à peine, se mit à entretenir de nouveaux liens avec ses parents, liens que beaucoup des autres enfants auraient pu lui reprocher ou lui envier, eux condamnés à vivre sans les voir. Qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour être à leur place ? Adieu la vie simple, bonjour la merde qui lui tombe dessus. On apprit peut-être trop tard qu'il n'était pas une machine à rester éveillé la nuit pendant des semaines pour travailler, qu'il n'était certainement pas assez vieux pour suivre docilement son paternel un peu partout où il se rendait. Un peu trop tard. Première nuit à l'hôpital.
Et rien ne s'arrêta, jamais. La jalousie prend encore ici tout son sens, jalousie des gens du dehors, jalousie de ses frères et soeurs qui avaient volé son monde, jalousie d'Aoi qui lui avait laissé sa place détestable, jalousie de Kage qui jouait à la luxure à chaque heure. Et moi ? Ma liberté, on me la rend ?
Déjà venu une fois à Daigaku en prétextant des maladies et ce genre de choses, tout un tintoin de problèmes, il s'"échappe" de nouveau.